Jeudi 27 septembre 2007 à 21:42





[ Damien Saez  ]

Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire.  Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie. Acide à s'en brûler le cœur. Pourvu que planent les esprits. Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini, il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.
Mais rien n'arrêtera la lutte rien n'asséchera cette pluie rien ne finira la chute, rien ne finit l'infini, rien ne desserrera nos mains, rien n'éteindra l'éphémère, rien ne desserrera ces poings.

Nous forcerons nos destins puis nous percerons les mystères. Il y a les lois de l'empire et les trous noirs dans ma mémoire. Il y a le meilleur et puis le pire.
Combien tu vends ta liberté, dis combien tu vends ta poésie ?
Moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. Puisque tout est aléatoire dans le chaos des univers, et puisque insoluble est la réponse et puisque déjà me manque l'air, et qu'importe les directions jusqu'au delà de la limite. Tous les chemins mènent à tes yeux, tous les chemins mènent à la fuite.







 Les petits bouts de paradis
éparpillés sur terre.

Celui que j'avais choper
est en train de couler entre mes doigts
écartés, crispés.
Ferme tes mains, vite, vite.
Ne les écoute pas la prochaine fois.


Oh, mais, ta gueule la petite voix.
Non. En fait, merci.




Samedi 22 septembre 2007 à 14:55




Plante un scalpel dans ma peau, laisse mon sang encore tiede couler sur tes mains gantées. Caresse mon coeur tremblant, rompt les nerfs et artéresqui l'attache encore a moi. Saisis le  précautionnement. Son immobilitée est si précaire. Dans quelque heures, il repartirat déjà pour une n
autre vie.

Découpe mes chairs, rabat les pour voir apparaitre mes entrailles. Sers toi dans mon corps, je t'en fais cadeau . Arrache mes yeux, ferme mes paupiéres.
Vas-y, prend tout ce qui est possible, je donne tout. Ma langue, mon coeur, mes yeux, mon foie, ma peau. Prend tout, meme mes dents.








Alors, quand je mourrais, découpez moi, et distribuez mes organes. Je peut les sauvez. Je VEUX les sauvez.





Alain Bosquet  ]
Je veux qu'on creuse deux tombes : une pour mon corps, et une pour mon âme





Lundi 17 septembre 2007 à 21:47


C'est dommage. Peut etre bien qu'ailleurs, on aurait pu s'entendre.
C'est pas qu'une affaire de caractére, vous me ferez pas gober ça.
C'est une affaire de circonstance. De chance. De vision des choses.







Je trace hilare a dos de chameau véloce.


Plus le temps passe, plus la bubulle se fait hermétique

Je me suis marrié avec Madame Nature, et elle et moi on f'ra un gosse,
se sera un humain avec un coeur en fleur, un humain qui pensera flower...
( L'une des phrases mythique du poulet (avec les fautes d'origine :p ))










Jeudi 6 septembre 2007 à 21:36





Soyons sérieux.


Je veux etre funambule.

Faire l 'équilibrise du bout de la rue.

Me sentir ma vie se balancer sur un fil.

Touts mes reves délavés, mon avenir suspendu, mon passé couleur sépia,
mes coups de blues troubles, mes coups de coeurs en vrac,

Abandonné au trés fragile hasard.

Témérité presque interrogative.

En quete d'absolu.

Recherche Essence de vie.









C'est peut etre bien ça le bonheur.
Ou peut etre pas.





Mardi 4 septembre 2007 à 21:41

 



Olivier Adam ]


Depuis cette nuit à l'hôpital, je ne peux pas voir une fille dans la rue, un peu plus loin devant moi,
avec des cheveux noirs qui tombent jusqu'au milieu du dos, sans presser le pas,
sentir dans ma poitrine et dans mes tempes le coeur qui bat, accélérer encore,
me porter à sa hauteur, la dévisager et être déçu à en pleurer, déçu à m'en bouffer les dents.

Et pourtant. Je ne l'ai connue que le temps d'une nuit.
Une nuit et pas plus.
Une nuit et elle me manque à en crever. Et elle me manque comme manque l'air pour respirer.
Une nuit et maintenant, je vis comme un poisson hors de l'eau. J'ouvre grand la bouche mais j'étouffe.












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