Samedi 3 avril 2010 à 13:42
J'ai jamais aimé les filles.
Leur hypocrisie du bout des levres et leur don, jalousé, pour se faire désirer, pour se faire aimer.
Je me suis jamais prise pour une fille.
J'ai jamais été prise pour une fille.
Sauf parfois, par le crooner ivre de la soirée, qui souriait d'un air sexy à tout ce qui semblait vivant et vaguement doté de deux appendices, puis qui m'entourant la taille pour me faire tourner maladroitement sur du Goldman. Je suis méchante, c'était gentil de leur part.
Et puis parfois, un ersatz de vide, une chaleur diffuse dans les nuits, un roue de secours contre la solitude, à porté de main, probablement. Merci mes aimés, et non mes aimants.
Les bonhommes de neiges déformés hier m'ont surprise. Ma chemise plaqué contre mon corps par la ceinture de sécurité, et les bonhommes sur le tissus, qui suivait les courbes.
Ha bon, j'ai un corps, ha bon. Une corps de fille ? Ha bon.
*
- Tu m'aimes comme une femme ? Tes bras qui me serrent ne mentent pas ? Tes grandes mains posées sur mon dos ne mentent pas, ni ton odeur, ni ce bon chaud ni cette grande confiance qui m'inonde quand j'ai la tête au creux de ton cou ?
- Oui, Antigone, je t'aime comme une femme.
- Je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme une fruit. (...) Notre petit garçon, Hémon ! Il aurait eu une maman toute petite, et mal peignée, mais plus sure que toutes les vraies mères du monde avec leur vraies poitrines et leurs grands tabliers. Tu le crois n'est ce pas, toi ? (...) Hier d'abord. Tu me demandais tout à l'heure pourquoi j'était venue avec une robe d'Isméne, ce parfum, et ce rouge à lèvres. J'était bête. Je n'étais pas sûre que tu me désires vraiment et j'avais fait tout cela pour être un peu plus comme les autres filles, pour te donner envie de moi.
- C'était pour cela ?
- Oui. Et tu as ri, et nous nous sommes disputés et mon mauvais caractère a été le plus fort, je me suis sauvée.
*
Nawak.
*
Mardi 2 juin 2009 à 20:52
le silence c'est haïssable c'est comme si on existait plus enfincomme si on existait et qu'on était seul à le savoir l'absence c'est detestable c'est un vide qui n'a même pas le bon gout de s'accompagner de quiétude
J'attend comme j'ai toujours attendu parce qu'une petite voix me susure que je n'en plus le choix maintenant que le plus beau est aprés une jachère pendant qu'a mes tempes bat la sensation de rejet et la peur que ce soit une réalité et non une simple sensation
Au Conditionnel *
Papillons *
Song for lovers *
Mercredi 7 janvier 2009 à 15:48
Juste pour prevenir toute personne passant par ici : j'suis de refaire l'habillage de ce blogounet ( attend, il commencait a avoir besoin d'un dépoussiérage ! ). Donc là, si vous trouvez qu'il ressemble a rien, c'est normal. En cas contraire, j'irai pas jusqu'a dire que vous ete anormaux mais peut etre un peu quand meme. Enfin, qui que vous soyez, je vous aime quand meme.
Sur ce. Mon classeur de philo pousse des cris déchirants tel le maïs bonduelle tout seul dans sa boite pour que j'aille lui accorder quelques minutes de mon temps ( au classeur, pas au maïs, dois je préciser pour les confreres de l'attitude "J'ai un temps de réaction particuliérement long mais je me soigne" ).
Bonne journée, soirée, nuit, et à bientot, si j'survis encore quelques heures au froid ambiant ( personnellement, je trouve que Dieu est INHUMAIN d'avoir inventer l'hiver, et comble du sadisme, les radiateurs qui dégage de la chaleur, mais ne chauffe pas les pieces pour autant. Vous allez me rapeller que je ne crois pas en Dieu, et vous aurez raison. Ce qui n'est pas une excuse. Vous allez peut etre ajouter que meme si il existait, il ne serait effectivement pas pas humain et là, je vous répondrais sans doute que vous commencez à me courir sur le haricot. Mais que vous aussi, je vous aime quand meme. Puisque ne croyant pas certe pas Dieu, j'aime néanmoins tout le monde comme son cher fils. Qui sait, je dois etre le nouveau messie. ).
J'aurai du naître 50 ans plus tôt.
Dimanche 4 janvier 2009 à 20:53
Les gens changent.
C'est parfaitement incroyable.
Bonne rentrée *
P.S : le terme "amoureux" étant bannis de mon vocabulaire pour le moment, evitez les questions grasses ( "Alooooors Mariiiine, et les amouurs ?" ) sous risque de réactions imprévisibles ( "Huuum, tu a envie de le voir de plus prés, le mur ?").
P.S.S : Deezer m'a livré pour une fois une suite de chansons exquise...petite pause musical donc :
Découvrez Juliette!
Découvrez Thomas Fersen!
Découvrez Léo Ferré!
Découvrez Daphné!
Lundi 22 décembre 2008 à 14:14
Y'a des fois, faut pas se poser trop de questions, je crois.
Y'a des fois, faut serrer les dents, prendre son courage dans une main, le fantasme de sa main dans l'autre et foncer.
J'dis pas qu'on reussira, j'dis pas qu'on évitera le mur, mais on aura la satisfaction d'y avoir foncer sciemment, brutalement,
et pas de s'y etre immoler à petit feu.
Y'a des fois, faut serrer les dents, prendre son courage dans une main, le fantasme de sa main dans l'autre et foncer.
J'dis pas qu'on reussira, j'dis pas qu'on évitera le mur, mais on aura la satisfaction d'y avoir foncer sciemment, brutalement,
et pas de s'y etre immoler à petit feu.