Jeudi 14 mai 2009 à 21:52


Les voisins + Taxi parisien




Mon petit mec et moi


Vendredi 3 avril 2009 à 22:28


Le G20 flottait sur toutes les lèvres autour. Moi, je m'engourdissais. Je regardait les papier journaux avec les photos couleurs de touts ces gens, notre sarkozy national et sa chére et tendre, obama et son grand sourire si pétillant qu'on aurait envie de croire que c'est un vrai. Ces gens qui veulent faire tourner le monde plus rond, leur monde en tout cas, pas forcement pas le notre, et ces termes barbares. FMI. Déséquilibre budgétaire, OCDE, taux de change. Je tournait les pages légéres, au papier de mauvaise qualité, j'avais envie de sourire. Ils peuvent bien essayer, mais le monde tournera toujours à la même vitesse, et un jour, il s'immobilisera. Quand j'avais 8 ans, que je visitait une centre d'astronomie avec mon école, on m'a dit : "D'ici 100 milliard d'années, la terre n'existera plus". Têtes horrifiés de la bande de gamins que nous étions. Tu veux dire....à cela aussi, il y aura une fin ? Je me souviens du sourire amusé de la jeune femme et de sa réponse "Mais vous savez, d'ici là, on sera mort et nos descendant aussi". Trés réconfortant effectivement. Une façon sans doute de souligner à quel point nous étions dérisoirs façe à cela. Mais le mal était fait, impossible à gommer ou à nuancer. Un soir de mes 8 ans, j'ai appris que le monde mourrerait, et même si je n'avais pas les clés pour comprendre le sens de tout cela, j'ai senti le caractére horrifiant de cette information. Horrifiant comme un masque de clown qui grimace, comme un monstre invisible caché dans l'armoire de la chambre, horrifiant comme l'aiguille qui, secondes aprés secondes, nous rapelle que si on mesure le temps, c'est parce qu'il y a une échéance.
Alors, je regarde tout cela et je souris, un sourire en forme de bouclier.


http://www.e-news.name/images/Barak-Obama.jpg

L'essentiel semble nous échapper, je voudrais le rattraper, le trouver, pouvoir lui mettre des mots dessus, pour le cerner. Mais l'essentiel, c'est peut être pas grand chose, et c'est peut être pour cela qu'il nous échappe, nous glisse entre les doigts comme du savon, ou plutôt, c'est nous qui le transformont en savon, en refusant de reconnaitre sa simplicité. Les hommes semble avoir besoin de pailettes, de poudre aux yeux. Les hommes semblent poursuivre des rêves innacessible par essence, des choses qu'ils pensent concrêtes et qui ne sont que de la fumée, de l'apparence. Les hommes ont besoin de complication, pour oublier la simplicité, oublier que si on arrive à cerner l'essentiel, on perdra l'espoir d'un plus beau, qui ne l'est pas finalement, mais qui en a l'air.  Finalement, c'est l'espoir, dans un futur souvent trés proche, bien plus que le présent, qu fait vivre l'homme.


Derrière ses cheveux long
*
Nous voyageons, de villes en villes *

Mercredi 1er avril 2009 à 22:02


http://blog.thomaslexcellent.com/images/reneMagritte-01.jpg


On a bien le droit de rêver, non ?
Je m'endors, et je rêve d'inondations.
D'eau qui coule à flots, de fragilité qui se révéle, la notre, celle du monde.
Je me reveille au millieu de la nuit et j'y mele la réalité.
Le matin m'oblige à me lever, et je grimace, ou non.
La journée me coule dessus, fuyante comme l'eau
et je serre les doigts pour garder quelque chose de cette eau là.
Je m'endors le soir et je reve de l'eau qui m'a échapper, et de celle qui m'a envahit.



Comme elle est belle ma France
*
Anyone else but you *


Mercredi 4 mars 2009 à 22:35



..si en allant en lyçée, un air trottant tenacement dans la tête, les lévres remuant silencieusement pour fredonner des paroles-fantomes, les yeux brillant du plaisir de connaître l'existence de Renaud ou des cowboys fringants, on pouvait en retrouver encore en rentrant dans les salles de classes, au lieu de capter le cours entre deux fredonnages internes. C'est pas que les cours ne m'interesse pas, c'est plutôt que la chanson, et tout ce qui tourne autour de l'expression extraordinaire d'un quotidien qui a finit par nous engourdir, m'interesse peut etre un peu trop.

Commenter les inégalités sociales avec en tête le mordant des fatals picards, se démener sur des exponentielles en fond de la voix doucereuse de Vincent Delerm,  s'interroger sur le bonheur ( "Vouloir être heureux, c'est être condamner a ne pas l'être...ah oui...tiens, et si on allait tous se pendre ?" ) en souriant sur la malice de Thomas Fersen, bricoler des commentaires anglais avec la poésie de Souchon, expliquer l'évolution politique française depuis 68 en s'appuyant sur la candeur chaleureuse des tit nassels...


http://storage.canalblog.com/74/84/545640/33633953_m.jpg
  Paul et sa référence !... (  son maître !... sa muse !...que dis je, sa muse ?...son Mentor ! )  *


J'en profite pour dire que l'album tout récent des fatals picards ( le sens de la gravité, huum...le calembour est fameux,, admettons le )a un force assez étonnante, et que si vous avez quelques euros qui traine dans vos poches destiné a l'achat de cigarettes ou de pain, cessez de fumer, renier vos racine française qui vous pousse malgrés vous à vous munir d'une baguette sous le bras pour le déjeuner et à porter un béret, et aller dans le magasin de CD le plus proche ( non, malgrés ce trés subtil message publicitaire ( "on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités"...bon, ça fera un de plus, et c'est pour la bonne cause mes amis ! ( hou, quel sens innée de la persuation, decidement, ecoles de commerce, me voila ! ( sinon, oui, il m'est arrivé de lire Beigbeder à mes heures vraiment trés perdues, mais chut, faut pas le dire)))... je ne citerai aucune d'enseigne...) pour vous munir de cette prouesse technologique qu'est le CD, et dans le cas présent, les petites perles musical qui vont avec...


Le combat ordinaire *
Canal saint Martin *
 
p.s : Je sais pas pour vous, mais je songe engager un procés contre Deezer pour outrage si celui ci s'obstine à me mettre Johnny Hallyday aprés "Les princes du parc" ou Lio aprés "Lady Diana".


Dimanche 5 octobre 2008 à 14:42



Va, mon ami, les vies sont laides tellement elles se ressemblent.





Etre soi même, trouver un sens, choisir sa vie, partir a la conquête de "terres vierges".





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