Vendredi 3 avril 2009 à 22:28
Le G20 flottait sur toutes les lèvres autour. Moi, je m'engourdissais. Je regardait les papier journaux avec les photos couleurs de touts ces gens, notre sarkozy national et sa chére et tendre, obama et son grand sourire si pétillant qu'on aurait envie de croire que c'est un vrai. Ces gens qui veulent faire tourner le monde plus rond, leur monde en tout cas, pas forcement pas le notre, et ces termes barbares. FMI. Déséquilibre budgétaire, OCDE, taux de change. Je tournait les pages légéres, au papier de mauvaise qualité, j'avais envie de sourire. Ils peuvent bien essayer, mais le monde tournera toujours à la même vitesse, et un jour, il s'immobilisera. Quand j'avais 8 ans, que je visitait une centre d'astronomie avec mon école, on m'a dit : "D'ici 100 milliard d'années, la terre n'existera plus". Têtes horrifiés de la bande de gamins que nous étions. Tu veux dire....à cela aussi, il y aura une fin ? Je me souviens du sourire amusé de la jeune femme et de sa réponse "Mais vous savez, d'ici là, on sera mort et nos descendant aussi". Trés réconfortant effectivement. Une façon sans doute de souligner à quel point nous étions dérisoirs façe à cela. Mais le mal était fait, impossible à gommer ou à nuancer. Un soir de mes 8 ans, j'ai appris que le monde mourrerait, et même si je n'avais pas les clés pour comprendre le sens de tout cela, j'ai senti le caractére horrifiant de cette information. Horrifiant comme un masque de clown qui grimace, comme un monstre invisible caché dans l'armoire de la chambre, horrifiant comme l'aiguille qui, secondes aprés secondes, nous rapelle que si on mesure le temps, c'est parce qu'il y a une échéance.
Alors, je regarde tout cela et je souris, un sourire en forme de bouclier.
L'essentiel semble nous échapper, je voudrais le rattraper, le trouver, pouvoir lui mettre des mots dessus, pour le cerner. Mais l'essentiel, c'est peut être pas grand chose, et c'est peut être pour cela qu'il nous échappe, nous glisse entre les doigts comme du savon, ou plutôt, c'est nous qui le transformont en savon, en refusant de reconnaitre sa simplicité. Les hommes semble avoir besoin de pailettes, de poudre aux yeux. Les hommes semblent poursuivre des rêves innacessible par essence, des choses qu'ils pensent concrêtes et qui ne sont que de la fumée, de l'apparence. Les hommes ont besoin de complication, pour oublier la simplicité, oublier que si on arrive à cerner l'essentiel, on perdra l'espoir d'un plus beau, qui ne l'est pas finalement, mais qui en a l'air. Finalement, c'est l'espoir, dans un futur souvent trés proche, bien plus que le présent, qu fait vivre l'homme.
Derrière ses cheveux long *
Nous voyageons, de villes en villes *
Commentaires
Par coeurdeglace le Samedi 4 avril 2009 à 1:03
Avouons quand meme que Obama a beaucoup d'allure et de classe que notre nain! Et les américains vont peut être retrouver leurs reves alors que chez nous ils se grisent chaque jour...
Par Dimanche 24 mai 2009 à 23:02
le Un texte que j'aime beaucoup... Il pose la seule, vraie, Question...
Et cet espoir, une illusion de plus, tu crois ?
Et cet espoir, une illusion de plus, tu crois ?
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