Mercredi 18 août 2010 à 23:25
A tout les mots qu'on aura pas prononcer, a tout les phrases dites et ravalés, a tout les moments qu'on aura perdus, au sens qu'on a pas su, au soleil qui décline sans nous avoir éclairé et à la lune qui nous a aimé, a tout ce que nous ne sommes pas arrivé à nommer et déméler, aux bières qu'on aura pas trinqués, au bitume qu'on aura pas foulé, aux fleurs qu'on aura pas arraché, à nos doigts qui ne se seront plus touchés, aux barrières qui ne se seront pas brisés, aux insuffisances qui nous asphyxie, a notre contradiction et notre connerie, aux cigales mourantes, et au je-ne-sais-quoi survivant.
But not here, no, not here.
Neverland ?
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Mercredi 18 août 2010 à 13:55
J'ai rêvé que je faisais l'amour à une fée, cette nuit.
Dans la rue, mais on avait pas le droit de s'embrasser.
J'ai compris que c'était une fée parce que tout de suite aprés, elle avait disparu. Sans laisser de traces de son passage.
Poussière d'étoile, du crade sur du velours. Au dessus des nuages, on m'a dit qu'on respirait mieux. Beaucoup mieux. Que les cicatrices sur nos corps étaient les ailes rognés, et puis le souvenir de tout ce qu'on a aimé, de tout ce qu'on a perdu.
Puis, je me suis réveillé, et j'ai pas tellement aimé ça.