Jeudi 17 décembre 2009 à 20:56

 
Dehors, le froid glace, le froid brule, le froid lave. Je marche, et je tourne en rond dans les rues. Dans le même quartier. Le même type de noms de rues revient sans cesse. Des auteurs classiques. Les partiels me poursuivraient-ils jusqu'a dans mon envie de me fondre physiquement dans la ville ? Peut etre que cette triste théorie est vraie, celle affirmant que les études sont les choses qui devraient passer en priorité, car elles sont les seules choses qu'on peut maitriser pour l'avenir. Maitriser. Avenir. Des mots quotidiens qui me semblent imperméables, comme des gouttes qui glisserait sur ma peau sans etre engloutis.
Peu de risque de s'écorcher sur la peau sur des commentaires composés comme sur des amitiés ou des amours bien sur, mais qu'est ce qui nous fait homme, au final ? Est ce que c'est la capacité a résoudre des équations ou la femme contre laquelle on s'endort le soir, aprés ce travail ?  

La pluie me transforme en une marionnette insensibilisé. Les gouttes qui coulent sur mon visage sont necessairement de pluie. Le rougissement de ma peau est necessairement de froid. 

J'avale le goudron, le dévale, c'est une revanche. Il faudrait toujours pouvoir fuir et marcher, se cacher sous la pluie, s'y noyer. Jusqu'a ce que vienne l'heure d'arracher les racines, de les bruler. 

Qu'est ce qui se passe là, exactement ? Qui est l'empécheur de tourner de rond ? Sommes nous autre chose que des princesses attendant chimériquement d'être délivrées d'un monstre qui n'est autre qu'elles mêmes ? Qu'est ce qui nous manquent ? Qu'est ce qui marche pas ? 

Se couper. Coeur au bord des lèvres. Le froid. Pas le salvateur de l'extérieur. Non. Celui de l'intérieur. Bordel. 

P.S : Euh, non, pas devenue depressive depuis la derniére fois. Fatigue. Envie de dormir longtemps, et vraiment, pas dans un sommeil plein de rêves, de réveils inopinés, de demi-songes agités. 


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Ca va. Je ressens rien, alors ça va. J'ai juste froid. Je suis glaçée à l'intérieur. Je ressens rien, des émotions comme si elles étaient celles de quelqu'un d'autre. J'aimerais bien appeller quelqu'un, lui demander si je peut venir pleurer sur son épaule, lui demander de m'aider à adoucir ce froid. Pourtout ça va. Il y a rien, il y a pas grand chose. Juste des amis qui s'éloignent un peu, des sentiments qui dérapent un peu pour la mauvaise personne, un tout fragile qui a laisser le froid s'installer. Dehors n'a rien a envier. C'est si chaud la neige, mais j'ai froid.

Jimmy *

Par maud96 le Jeudi 17 décembre 2009 à 21:28
C'est drôle, je viens d'écrire un quart d'heure avant toi, la même chose : cette envie de dormir que provoque le froid... Bonne chance pour tes partiels...
 

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