Mardi 13 novembre 2007 à 21:40

 

" Tourne la roue, c'est doux. Elle pense immense. J'ai veillé fatigué a me tenir debout,
accroché les étoiles sur le mât martingale. Pour apprendre à voler comme un monstre léger…"


" Là, en pleine plaine, quand la lune est pleine, au dessus le ciel. J'ai cousu des ailes
sur mon corps de sel
et j'attends le vent qui m'emporte a l'océan des mots. A travers le nimbus.
Plus petit qu'une puce…
Ce fantôme qui me suit, c'est bien moi sous la pluie…
Je deviens celui qui a le monde pour ami…Je vole..."







Sinon, j'ai une folle envie de festochs et de boire, de prendre une murge, saoulé a grand coup d'alcool et de musique.  Etendu dans l'herbe, en train de regarder la lune, dans une bulle douce et flou. Y'a moyen ?





Jeudi 27 septembre 2007 à 21:42





[ Damien Saez  ]

Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire.  Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie. Acide à s'en brûler le cœur. Pourvu que planent les esprits. Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini, il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.
Mais rien n'arrêtera la lutte rien n'asséchera cette pluie rien ne finira la chute, rien ne finit l'infini, rien ne desserrera nos mains, rien n'éteindra l'éphémère, rien ne desserrera ces poings.

Nous forcerons nos destins puis nous percerons les mystères. Il y a les lois de l'empire et les trous noirs dans ma mémoire. Il y a le meilleur et puis le pire.
Combien tu vends ta liberté, dis combien tu vends ta poésie ?
Moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. Puisque tout est aléatoire dans le chaos des univers, et puisque insoluble est la réponse et puisque déjà me manque l'air, et qu'importe les directions jusqu'au delà de la limite. Tous les chemins mènent à tes yeux, tous les chemins mènent à la fuite.







 Les petits bouts de paradis
éparpillés sur terre.

Celui que j'avais choper
est en train de couler entre mes doigts
écartés, crispés.
Ferme tes mains, vite, vite.
Ne les écoute pas la prochaine fois.


Oh, mais, ta gueule la petite voix.
Non. En fait, merci.




Mardi 4 septembre 2007 à 21:41

 



Olivier Adam ]


Depuis cette nuit à l'hôpital, je ne peux pas voir une fille dans la rue, un peu plus loin devant moi,
avec des cheveux noirs qui tombent jusqu'au milieu du dos, sans presser le pas,
sentir dans ma poitrine et dans mes tempes le coeur qui bat, accélérer encore,
me porter à sa hauteur, la dévisager et être déçu à en pleurer, déçu à m'en bouffer les dents.

Et pourtant. Je ne l'ai connue que le temps d'une nuit.
Une nuit et pas plus.
Une nuit et elle me manque à en crever. Et elle me manque comme manque l'air pour respirer.
Une nuit et maintenant, je vis comme un poisson hors de l'eau. J'ouvre grand la bouche mais j'étouffe.












<< Page précédente | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast