J'ai une journée de lyçée bien remplie dans les pattes. Je devrais être fatigué normalement. Je le suis. Pourtant, j'ai l'esprit trop vif, les pensées qui se barrent dans tout les sens, les doigts qui tremblent.
Hier soir, il était tard. Quand je l'allumait, 01:00 brillait sur l'écran de mon portable. Je l'ai reposé en vrac sur la table de chevet. J'attendait, sans trop y croire.
Mon portable ne s'allume pas, alors je me recroville sur moi meme, emmitouflé dans mes couettes. J'ai la joue appuyée sur mon vieil ours en peluche. Sa fourrure est rapeuse maintenant, un des yeux est arraché. Débris de notre enfance a trois, trois que nous étions et qui nous nous pellotenions contre lui a tour de rôle. Notre enfance oui, qui touche dangereusement a sa fin, dont la fin a commencée deja. L'impression qu'aprés avoir passé ce fameux bac, ça y'est, on est adulte, ça y'est cet avenir, beau, effrayant, on est plus devant lui, on est dedans. Je ne veux pas passer à ça. J'veux pas penser que le temps file, que tout se détériore par extansion, que tout ce qui m'entoure mourra un jour. Moi, j'ai si peur de l'avenir, l'esprit Antigone me colle a la peau. Avec toute son immaturité, son utopisme, et sa quete d'un bonheur perdu d'avançe aussi. Je voudrais etre heureuse, pas à n'importe quel prix. C'est quoi le bonheur ? Ca s'attrape comment ? A la passivité ? A ne plus rien espérer, alors plus de risque de souffrir, donc confort, donc bonheur. Le désir est contraire a la sagesse, donc contraire a la quete de bonheur. Mais Bon Dieu, j'veux pas de cette sagesse là moi, elle me dégoute d'avance. Je veux pas de cette vie la, bon sang !
La vie c'est pas façile non. Trouver sa voie, se résigner ou pas, s'intégrer ou pas. Hier soir, j'avais les yeux qui pleurait d'angoisse contre mon ours, qui pleurait de lassitude de ne pas savoir ou aller et de vivre avec un étau au coeur. Qui pleurait ces questions sans réponse, ce sentiment de solitude immense et d'absurdité sans nom. Allez au lyçée chaque jour, prendre des mots qui font mal, travailler d'arrache pied, tout ça avec le sentiment croissant que quelque chose cloche et tout cela ne mene a rien. Avouez qu'il y a de quoi etre fatigué au bout d'un moment.
J'vais me coucher. J'espere que cette nuit sera paisible.
Hier soir, il était tard. Quand je l'allumait, 01:00 brillait sur l'écran de mon portable. Je l'ai reposé en vrac sur la table de chevet. J'attendait, sans trop y croire.
Mon portable ne s'allume pas, alors je me recroville sur moi meme, emmitouflé dans mes couettes. J'ai la joue appuyée sur mon vieil ours en peluche. Sa fourrure est rapeuse maintenant, un des yeux est arraché. Débris de notre enfance a trois, trois que nous étions et qui nous nous pellotenions contre lui a tour de rôle. Notre enfance oui, qui touche dangereusement a sa fin, dont la fin a commencée deja. L'impression qu'aprés avoir passé ce fameux bac, ça y'est, on est adulte, ça y'est cet avenir, beau, effrayant, on est plus devant lui, on est dedans. Je ne veux pas passer à ça. J'veux pas penser que le temps file, que tout se détériore par extansion, que tout ce qui m'entoure mourra un jour. Moi, j'ai si peur de l'avenir, l'esprit Antigone me colle a la peau. Avec toute son immaturité, son utopisme, et sa quete d'un bonheur perdu d'avançe aussi. Je voudrais etre heureuse, pas à n'importe quel prix. C'est quoi le bonheur ? Ca s'attrape comment ? A la passivité ? A ne plus rien espérer, alors plus de risque de souffrir, donc confort, donc bonheur. Le désir est contraire a la sagesse, donc contraire a la quete de bonheur. Mais Bon Dieu, j'veux pas de cette sagesse là moi, elle me dégoute d'avance. Je veux pas de cette vie la, bon sang !
La vie c'est pas façile non. Trouver sa voie, se résigner ou pas, s'intégrer ou pas. Hier soir, j'avais les yeux qui pleurait d'angoisse contre mon ours, qui pleurait de lassitude de ne pas savoir ou aller et de vivre avec un étau au coeur. Qui pleurait ces questions sans réponse, ce sentiment de solitude immense et d'absurdité sans nom. Allez au lyçée chaque jour, prendre des mots qui font mal, travailler d'arrache pied, tout ça avec le sentiment croissant que quelque chose cloche et tout cela ne mene a rien. Avouez qu'il y a de quoi etre fatigué au bout d'un moment.
J'vais me coucher. J'espere que cette nuit sera paisible.
A Tours, cet été, on a surpris a la lueur de la troche, des escargots amoureux =)
Bisous*