Lundi 26 janvier 2009 à 21:37


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Sonnet d'une heure mathématisée


Ô damné mathématiques ! Infâme Logarithme !
De l'insensé logique, respecte tu l'éthique ?
Un plus un égal deux, naïvement théorique,
Semble dans la pratique, profondément atypique !

Enfermer un plus un lapins dans un clapier
si de sexe opposé, deux, point vous n'obtenez.
Si dans une poêle, un plus un oeuf crus vous cassez
Est-ce deux ensemble hétérogènes qui vont se créer ?

Face à cette barbarie, nos âmes frustrées cris grâce
De se heurter à des règles "logiques" elle sont lasses,
déroutées, malmenées ! La folie arrive en masse !

Car, pour sur, dans ce monde juger fort imparfait
C'est bien d'une absurde folie que d'avoir fait
d'un plus un égal deux un incontestable fait !





P.S : il va sans dire que ce p'tit truc est a prendre au 2eme degrés, voir au 3eme ou au 4eme.
Donc, amis mathéticiens, ne vous sentez pas obligé de vous laisser dans un long plaidoyer
pour me démonter par a +b ( c'est bien une expression de mathématicien, ça, tiens ) que je dis n'importe quoi, je le sais déjà =)





Mardi 6 janvier 2009 à 21:47

Il y a quelque jours, j'était un train.
un livre était ouvert mes genoux,
je lisais les phrases sans rien en retenir.
Je pensais.
Je pensais a tout ce que j'aurai pu dire
a l'inconnue assise a coté de moi.
Si j'avait le cran, le don,
de savoir dire a voix haut tout ce que je pense bas.



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- Bonjour. Excusez moi, c’est ma place, à coté de la votre. Enfin je crois. Enfin, j'en suis sur. J'ai regardé mon billet de train suffisamment de fois, pendant que j'attendais que le panneau affiche enfin sur quel quai aller. Je l'ai sorti au moins 5 fois de mon sac pour scruter l'heure, le numéro du train, de la voiture, de la place. Alors que je l’ai connaissais bien pourtant, ces quelques chiffres. Avant de le fourrer a nouveau dans le fourbi. Entre mon classeur de philo et mon bouquin de Stephen King. Je me suis retenu de le garder dans ma main, comme le font certain, l'air perdu. Je n'avais pas très envie d'avoir l'air perdu comme eux, vous comprenez. C’était nerveux, juste une sorte de tic. Mais vous savez ce que c’est. Comme quand on ne peut pas s’empêcher, après avoir fait 500 mètres, de faire demi tour pour vérifier si on a bien fermer la porte à clé, alors qu’on sait pertinemment que oui, on l’a fermer, cette fichu porte.

(...)


Ah, merci d'avoir enlever votre sac. Vous allez jusqu'a ou ? Les Sables d'Olonnes ? Je ne connais pas beaucoup, pourtant j'y vais parfois. J'en ai des souvenirs confus. Ca me fait penser à l'été, a la foule, aux gens a demi nus sur les plages, qui dégoulinent de crème solaire et de sueur, s'entassant les uns sur les autres. C’est un peu écoeurant, dit comme ça, n'est ce pas ? Pourtant, je fais parfois parti de cette foule, et vous aussi j'imagine. Je crache un peu dans la soupe, là, alors ? Je ne devrait pas, peut être. Certain dirait que c’est hypocrite. Je ne sais pas. Je crois que la première chose qu'on doit accepter, quand on veut critiquer un comportement humain, c'est l'idée qu'on va se cracher dessus en même temps qu'on va cracher sur les autres. Il faut bien se critiquer, avant de pouvoir se corriger, non ?


(...)


Remarquez, je dis ça. Est ce que je vais me corriger ? Qu'est ce que je ferais l'été prochain ? Sans doute, qu'une fois ou deux, j'irai a nouveau sur ces fameuses plages. Je me mettrai en maillot, on verra mon ventre, mes hanches, mes jambes, ma peau. Mal à l'aise, j'aurai des mouvements instinctifs pour cacher mon ventre de mes bras, pour remettre en place mon maillot. Je me connais. Puis, peut être, c'est idiot de les critiquer ces gens, non ? Ils font rien de mal, après tout. Rester des heures au soleil, à rôtir, à demi nus. Ils font rien de bien non plus, c'est vrai. Mais c'est les règles du jeu, non ? On gagne son petit territoire, son argent, sa maison, ses vacances, et on estime qu’on a bien le droit d’en profiter. C’est vrai. La conscience, c'est en option, pour ceux qui ont envie de se compliquer la vie, peut être ? Notez, je ne prétends pas être mieux que tout le monde. Mais je pense...je pense que je me pose des questions, peut être trop, que c'est pas toujours la meilleure chose, que parfois je devrais moins penser, et agir davantage, mais j'essaye déjà. On ne peut pas m'enlever ça. J'essaye de me demander ce qui ne tourne pas rond dans ce monde, et à ma toute petite échelle, d'adapter mon comportement. Alors, les gens qui passe leur été sur une plage a faire dorer leur peau. Oui ça me plait pas trop, même ça me choque parfois. On dirait des animaux qui se parquent dans un endroit minuscule parce que c'est là qu'il faut être, vous ne trouvez pas ?

(...)


Je ne leur enlève pas cette liberté, notez bien. Je ne dis pas qu'on devrait tout le temps être en train de faire des trucs intelligents et utiles. Moi, je suis comme tout le monde, parfois j’aime passer une heure sur Internet à regarder des conneries sur facebook, ou une soirée devant la télé a regardé un film qui ne changera pas la face du monde, mais qui m'amusera une heure. C’est jouissif de prendre le temps de le perdre, si on peut souffrir ce luxe, on aurait tort de s’en priver. Mais je crois qu'on doit essayer de trouver une juste milieu, entre les trucs utiles et les trucs agréables, et qu'on peut mêler aussi les deux sans problème. Mais j'ai pas forcement l'impression que beaucoup de gens cherche ce juste milieu, ni même se pose la question la question. Les gens, ils prennent ce qu’on leur donne, ils sont passifs  souvent. C'est dommage quand même. On est des humains, on a cette faculté dingue, celle de pouvoir penser, pourquoi on s'en sert aussi peu ?

[...]


Excusez moi, je vous ennuie peut être ? Je ne parle pas beaucoup, pourtant, et pas très longtemps en général. C'est pas que j'ai rien à dire. Loin de là, en général. Mais bon. Vous savez, il y a cette espèce de gène permanente, de timidité, de manque d’assurance qui a prit le dessus. Il y a des gens qui sont tellement a l'aise pour parler, ça ne leur demande pas d’efforts, ça leur parait tellement naturel que tout le monde va les écouter. J'ai pas cette assurance là moi, quand je parle à l’aise, c’est face a une personne, deux peut être, et encore, des personnes avec qui je me sens bien. Quand il faut parler à trop de personnes, c’est la panique a bord, la cataplysme intérieur. J'm'emmele dans mes mots. Je rougis. Rien que d'y penser, je sens que que je suis en train de rougir. Je sais bien que vous le voyez aussi, je vous vois en train de vous retenir de sourire. Faut pas vous retenir, moi aussi ça me fait sourire d'être aussi impressionnable. Donc, je rougis, et je bafouille et je trouve pas mes mots, et j'arrive plus a penser un truc intelligent. Parfois, je garde la tête froide. Rarement.

(...)


C'est comme quand je conduis, en fait. Il faudra que je sois sensé, calme, et savoir que je devrait être comme ça, ça me fait perdre mes moyens. Vous conduisez, vous ? J'ai remarqué que la conduite est un moyen assez intéressant de voir ce que les gens sont réellement. Pas voir ce qu'ils sont complètement, bien sur, mais un peu. Il y a les gens qui foncent, les je-men-foutistes, sans prendre conscience des dangers ou en s’en fichant, simplement. Les froids. Il y a les calmes, ceux qui gardent tranquillement la maîtrise de la situation. Et puis il y a les gens, dont je fais parti, qui perdent tout sang froid. C'est comme si le cerveau disparaissait brusquement, vous voyez ? Je vois un panneau, je sais que je dois tourner a gauche, et je tourne a droite, puis brusquement, j'essaye de rétablir la situation et je donne un coup de volant a gauche. Sueur froide générale dans la voiture. Je crois que les gens comme ça, les faux calmes, sont des gens qui ont tellement peur de faire n’importe quoi qu’ils font n’importe quoi. C’est idiot n’est ce pas ? C’est horriblement idiot ? C’est un cercle vicieux, le manque de confiance en soi.

[…]


C’est drôle les trains. J’aime observer les gens. Je n’avais pas remarqué jusqu’ici à quel point les gens était accro a leurs portables d’ailleurs. Dans le TER d’avant, tout le monde avait le nez penchés sur un jeu ou un sms. Et ne voyait plus le monde qui les entourait. Une femme en face de moi lisait Marie Claire. De l’autre coté, c’était un homme qui lisait Harlan Coben. Je me souviens d’avoir tourner la tête pour déchiffrer le titre. Par pur curiosité. Ceux qui trouve que la curiosité est un défaut n’ont rien compris je crois. Pas vous ?  Les défauts principaux, c’est la passivité, l’absence d’intérêt, l’indifférence pour ce qui nous entoure, ce qui tourner le monde, marcher notre vie. C’est tout le contraire de la curiosité. Bon, c’est comme beaucoup de chose, aprés. C’est bien à la base, c’est très facile à pervertir. Je ne vais pas vous dire que la télé réalité ou d’autre chose de ce genre, c’est une belle invention sous prétexte que c’est animés par la curiosité. Vous aimez la télé-réalité ? C’est fou comme ça me sort par les yeux. Quel perversité, enfermé une bande de gens pas très malins dans un loft et scruter tout les petits gestes et leurs petits histoires comme des malades. Ça me dégoûte. Je trouve que ce voyeurisme, c’est d’un manque de dignité, de sens de la liberté et du respect de l’intimité d’autrui assez innommable. Vous me direz, c’est comme les plages, y’a rien de mal en soi, dans tout ça. Mais quand je passe devant une vitrine et que je vois marquer en gros sur les journaux qu’hier, Untel s’est tapé Machine dans la piscine sous les yeux des téléspectateurs, j’ai honte pour l’humanité. D’avoir vécu des siècles pour pondre ça. Plus on avance dans le temps plus les aspects négatif de l’homme s’affine, je crois. Les positifs aussi. Bien sur.
 

(…)


Je vous l’ai dit, la curiosité, a la base, je trouve ça bien, quand c’est utilisé intelligent. C’est comme tout, il faut simplement trouver un compromis entre les extrêmes. Ne pas faire blanc ou noir. Remarquer, je dis « simplement », c’est pas simple du tout, en fait. Vous avez remarquez comme au quotidien, touts nos petits combats, c’est juste ça, trouver un juste milieu ? Ne pas s’offusquer pour rien mais ne pas se laisser marcher sur les pieds, ne pas devenir parano mais ne pas passer pour la dernière des connes non plus…ça vous arrive jamais de vous trouver dans la situation désagréable du « Oh my god, le groupe de cons du lycée est en train de ricaner. Et ils venaient de me regarder. Mais non, ne sois pas parano, c’est une coïncidence, ils ne t’ont pas vraiment regarder. Mais quand même, on regarde pas les gens en ricanant par hasard ? Et si j’allais vérifier si il ne me reste pas du dentifrice sur les lèvres ? Mais non, tu ne vas pas aller jusqu’au WC par pur instinct parano ! Mais, quand meme, ça coute rien, non ? »

[...]

Vous venez d’où ? Excusez moi, je suis peut être indiscret ? Je ne sais pas si j’aimerais qu’on me pose cette question. Il y a des fois, ou je l’aurais aimé, oui. Il y a des fois ou j’aurai adoré cette question, adoré raconter les jours a venir ou qui venait de se passer. Ou j’aurai été belle a voir peut être, avec mes yeux brillant, mes joues qui se serait colorer et mon plaisir de raconter. Mon plaisir de parler, de partager. Je vous raconter l’été, l’amitié, les balades dans la ville, les rencontres au hasard, les modes de vies différents. J’aurai été niaise peut être, ça parait si plat ces quelques mots banals, balancés comme ça. Je ne connais pas beaucoup de gens qui savent parler de ces choses quotidiennes sans qu’elles ne soient ternies par le quotidien justement, l’engourdissement dû à l’habitude. Pourtant, j’aurai essayer, et j’y aurai pris du plaisir, c’est sur.

(...)


Mais en l’occurrence. C’est peut être pas une histoire que j’ai envie de raconter, celle ci. Je vais un peu quand même. C’est l’histoire d’une rencontre, de l’espoir qui l’animait. Et puis. Le propre des rêves, c’est qu’ils sont parfois décevants, n’est ce pas ? Celui ci fut un peu décevant. La faute a qui, je ne sais pas. A personne je suppose. Bref, c’est l’histoire d’indifférence et de gène que personne n’a cherché a surmonter, c’est tout. Ça veut rien dire, tout ce que je vous dis, n’est ce pas ? C’est tellement vague que ça pourrait être tout les histoires du monde. Mais j’vais pas vous décrire par le menu mon arrivé, les paroles maladroites qu’on a échangés, et puis la musique dans le silence, le projets vagues, le cinéma, le balades, les blancs, les minutes comptés, mon départ. Vous avez remarqué comme il y a des choses qu’on n’aime pas raconter ?  Si on les garde en soi, qu’on les divague pas, il y a une chance qu’elles s’oublient d’elle-même, c’est comme il n’existait pas réellement. Mais, si on les raconte, elles existeront, ce sera indéniable. On ne pourra plus revenir en arrière. C’est une sorte de lâcheté en fait, de fuite dérisoire de la réalité, si dérisoire. Mais chacun fait comme il peut à ce jeu là, non 
?

 [...]

C'est votre arrêt ? Déjà ?



Je regarde, et puis j'éteins.



Vendredi 13 juin 2008 à 20:33


A tout ceux qui ont, un jour,
rêvasser au fond d'une classe
auprès d'un radiateur
Dédicace de L'Encyclopédie des cancres, rebelles et autres génies



Ode aux radiateurs des fonds de classes
( et plus particulièrement à ma muse,le radiateur du coin droit de la classe de 1er ES )


 
Ô toi, radiateur de nos coeur, illustre adoré en notre demeure ;

De quel vécu Sainte-Ursulien fut tu témoin, notre quotidien lycéen perçu par tes yeux divin ?

Comment réussi tu, calmant nos tourments d'apprenants grelottants et réchauffant nos doigts bleuissant, à garder toute ta chaleur d'antan ( sans pour autant que tu ne sois râlant ) ?

Théâtre de nos débâcle ( surtout en math ) tu fus un réceptacle peu acariâtre du spectacle de nos compétence de primates ( sans compter que tu te flatte d'etre un fameux pose-savates ).

Mais, je ne saurais décrire tout tes attrait sans en mettre au rabais. Boirais je du beaujolais, au moins saurais je que le portrait que je fait n'est pas niais, mais hélas, ce portrait est peut être mauvais, car je ne bois jamais.

C'est pourquoi, de peur que mon chant envers toi, ne laisse coi les narquois,

je vais conclure cet ode que j'espère n'être ni rinçure ni raclure. Te quitter est dur, mais je jure que mon écriture n'est ni sépulture ou rupture ; juste une conjoncture sans fioritures de mon plus pur amour dans le futur.


Lundi 2 juin 2008 à 21:40




T'es l'abeille qui a butiné mon miel

T'es la noisette dans ma barre chocolat noisette

T'es la surprise de mon kinder surprise

T'es la pile de mon MP3 quand j'en ai pas d'autre

T'es mon spray anti-moustiques quand il y a des mouches

T'es mon winnie quand il est pas la

T'es le lacet de ma chaussures quand j'ai des scraches

T'es la sauche blanche de mon kebab

T'es le jus d'orange que je vois avec mes spécials K

T'es la steak de ma boulabaisse

T'es la petite bete qui monte, qui monte, qui monte dans mes pompes

T'es le beurre que j'étale sur mon pain le matin

T'es le plus long de mes 15 poils au menton

Bref

T'es l'abricot que j'aime dans les 5 kilos




 Ecrit v'la 1 ans par l'emplumé et moi, durant une joyeuse nuit d'été...
 

Mercredi 21 mai 2008 à 22:20



- C'est comme si une partie de toi même existait indépendamment de toi, justement. Et pendant son absence, c'est comme si tu vivait avec un morceau de ton corps, de ton cœur en moins. Comme si tu était soudainement mutilé, handicapé au plus profond de ton sentiment d'existence au monde. Tu vois, c'est comme si tu déplacait sur une seule jambe. Mais si il te manquait une partie physique de toi meme, ta douleur serait aux yeux de tous et l'on aurait envers toi les égards et le respect vaguement effrayé qu'on manifeste à un infirme. Mais tu a l'air entier, alors ton coeur clopin clopan, tu doit le porter seul. De tout façon, même si les gens voulait t'aider, ils en seraient incapable. Comment peut on aider un mutilé ? en lui proposant un don de l'organe qui lui manque ? Mais comment peut on combler la mutilation due a une absence ?

- Et puis ?

- Elle a conclu une sorte de pacte avec le soleil, le diable ou dieu. L'astre la haut est devenu terne, fade, a peine tiéde. Toute sa luminosité s'est fondu dans les traits de son visage, elle rayonne comme si elle permettait a la vie autour d'elle d'exister. Et quand elle est la, ta chaleur, cette chaleur vitale et enivrante aux creux de ton ventre, dans tes bras, dans ton corps, c'est comme si elle en étant la créatrice par sa présence, comme si coulait de ses yeux  vers les tiens un fluide impalpabe et innommable, une essence de vie. C'est comme si tout tournait autour d'elle, que toute forme d'existence en pouvait apparaitre que par elle, c'est comme si Dieu existait.

- Et puis ?

- Elle est belle. Sa beauté te bouleverse tant que ton coeur cherche furieusement a sortir de ta poitrine, que tes mains tremblent et que tu te mord les joues jusqu'au sang pour t'empecher de fondre en larmes en la voyant si magnifique et si vivante, c'est tellement bon que ça en ait douloureux. C'est incroyable, c'est innimaginable, l'émotion que peut provoquer en toi la paleur de son visage comme baigné du rayon de lune le plus pur. La finesse exquise de sa peau aux poignet, c'est comme si toute la force du monde s'était rassemblé en ce point pour créer à la fois cette ténue fragilité et ce miracle qui fait que toute sa vie semble concentrer à cet endroit. La couleur bleuté de ses veines, leur trajet jusqu'a l'intérieur du poignet, le dessin que cela forme, aussi fascinant que les arabesques des lignes dans l'écorce d'un arbre. Et son pouls, réguliers, aussi rassurant qu'un phare qui passe et repasse, comme si il ne devais jamais s'arreter.

- Et puis ?

- Elle est belle, elle est la preuve meme que la vie existe et pas seulement de façon purement biologique. Elle est si belle que tu en a mal quand tu la voit, bien reelle, heureuse peut etre. Tu te dis qu'elle ne peut etre qu'un miracle, un ange desendu du ciel pour se meler aux humain, pour donner un sens à ta vie. Quand tu la sers dans tes bras, c'est comme si tu renaissais, comme si elle était ta Mére et non une simple génitrice, non pas ta créatrice, mais celle de la vie autour de toi. Comme si tu n'avais jamais vécu que dans l'attente inonsciente de la rencontrer et qu'elle te fasse rendre compte que tu vivais dans un ersatz avant qu'elle ne vienne tout éclairer.

- Et puis ?

- Tu vis tout deux fois. Une fois pour toi, une fois pour lui raconter. Lui décrire ton quotidien et ses petites choses, colorer déjà ta routine, car son contact l'embellira comme seule elle peut répandre une sens autour d'elle, de part son existence. Répandre une beauté vitale, une beauté vitale car elle n'est pas simplement la vie, cette beauté, mais le sens de la vie.

- Et puis ?


- Il n'y plus de et puis.
Elle existe et c'est tout, c'est incroyable. Le monde a un sens, les pourquoi sont superciels soudain, futiles, voir completement décalés. Tu est prisonnière de son charme, de la brillance de ses yeux. Prison folle qui t'apprend la vie comme tu ne l'aurait jamais cru possible, qui trouve des portes dont tu n'aurai jamais soupçonner jusqu'a l'existence. Tu est dépendant de sa présence et la vie n'existe plus vraiment, plus qu'a moitié, plus qu'en apparence quand elle est absente. Et si elle disparait, si elle t'oublie ou meurt, c'est comme si le monde mourrait autour de toi, c'est comme si toi aussi tu était demi décédé.



 





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